Comment maintenir sa motivation tout au long de l’année scolaire ?
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On te donnait les meilleures techniques pour rester motivé quand on n’a pas envie de travailler, mais comment faire pour maintenir vraiment sa motivation ? Parce qu’après tout, pas besoin de se remotiver quand tu restes motivé !
Il n’y a pas de formule magique (si seulement !), mais il y a de nombreuses façons de ne pas se démotiver !
Découpe ton année en mini objectif
Savais-tu que, pendant les missions spatiales simulées (genre Mars‑500), les astronautes traversent presque tous un gros coup de mou après la moitié du voyage ?
Ce phénomène a même un nom : le third-quarter phenomenon, ou dans la langue de Molière : le phénomène du 3ème quart. Le moral chute au moment où tu arrives à la moitié de la mission : tu es à mi-chemin, déjà bien fatigué, et tu sais que le plus dur reste à faire. Une moitié du trajet est derrière toi… et l’autre moitié te nargue encore.
Sur Terre, pendant l’année scolaire, c’est un peu pareil. Le creux de février-mars, ce n’est pas qu’à cause de la météo, c’est aussi la fatigue et la perspective de tout ce travail qu’il reste à fournir.
La solution ? Fractionner ton année. Plutôt que de la voir comme un immense bloc compact de 8 mois, découpe-la en petites étapes claires et atteignables :
· « Cette semaine, je finis ma fiche de révision en bio. »
· « Ce mois-ci, j’avance mon exposé en géo. »
· « Objectif novembre : maîtriser les bases de la grammaire italienne. »
👉 Chaque mini-objectif t’aide à garder le cap, de ressentir une progression concrète, et de rebooster ta motivation sans attendre la ligne d’arrivée.
💡 Fais-toi une roadmap par mois ou par trimestre, avec des micro-défis ou des jalons que tu choisis toi-même. Tu pourras les ajuster au fil de l’année — mais surtout, tu verras que tu avances.
Accepte les baisses de régime (et apprivoise-les)
C’est sûr que c’est désagréable de ne plus ressentir de motivation. Une espèce de flottement, cette flemme écrasante, cette envie de rester sous la couette avec un plaid et zéro responsabilité. Eh oui, c’est rageant, surtout quand tu avais justement prévu de « t’y mettre sérieusement ».
Mais voilà : ces moments-là font partie du chemin. Tu ne peux pas être à fond tout le temps, et ce n’est pas grave. Au contraire, c’est important de savoir s’écouter. De sentir quand c’est de la simple procrastination… et quand ton cerveau (ou ton corps) te dit stop.
Accorde-toi un vrai moment pour souffler : un vrai temps de pause, pour te reposer, faire autre chose, t’aérer, te ressourcer.
Tu n’as pas à « mériter » le repos par la productivité. Le repos fait partie du processus.
💡 Ensuite, au lieu de chercher une grande remise en route magique, recommence tout petit : une tâche simple, un cours relu, un mail envoyé, une to-do mise à jour. Le mouvement ramène souvent l’envie.
Trouve une vraie raison !
Pas une raison « pour faire plaisir à tes parents » ou « parce qu’il faut avoir un bon dossier ». Une vraie motivation, pour toi.
Pourquoi tu révises ? Qu’est-ce que tu veux apprendre, comprendre, construire cette année ?
C’est ça qui te portera quand tu seras fatigué ou que tu douteras. C’est ce qu’on appelle la motivation intrinsèque — celle qui vient de toi, pas de la pression extérieure.
Et bonne nouvelle : pas besoin d’avoir une révélation ou un plan de carrière hyper béton pour ressentir cette motivation. Ça peut être des choses très concrètes :
- 🧠 « Je veux comprendre comment fonctionne l’économie, parce que je ne comprends pas les débats. »
- 🎤 « J’aimerais prendre confiance à l’oral, parce que j’ai toujours détesté parler devant les autres. »
- 🌍 « Je veux faire quelque chose d’utile pour l’environnement, donc je me forme sérieusement. »
- ✍️ « J’adore écrire. Je vais vraiment essayer de m’améliorer en rédaction. »
💡 Astuce simple pour t’aider à clarifier ça : prends 10 minutes en début d’année pour écrire dans un coin de ton agenda ou de ton cahier : « Pourquoi j’ai envie de réussir cette année ? » et sois honnête avec toi-même. Même si c’est flou, même si ça évolue. Tu pourras relire ça quand tu auras un petit coup de mou.
Être bien entouré (et échanger sur ton expérience)
La motivation intrinsèque, c’est important, on a déjà établi ce fait. MAIS, ça ne veut pas dire que tu dois tout gérer solo dans ta bulle ! La motivation n’est pas isolée, elle se nourrit des interactions, des échanges et des encouragements et même parfois du fait d’être écouté et compris !
Construis une « équipe » : un pote qui te booste quand tu as la flemme, un groupe d’étude où tu peux partager coups de mou et réussites, un prof sympa qui t’encourage, ta famille, etc. Parler de ce que tu vis et de tes doutes, c’est souvent la meilleure façon de libérer la pression. Ça crée de la solidarité, ça te rappelle que tu n’es pas seul.
Si tu te sens isolé, n’hésite pas à chercher des espaces où échanger — forums, clubs, ateliers, groupes en ligne.
La motivation : un marathon, pas un sprint !
Oublie le mythe de l’étudiant toujours motivé ! Sur les réseaux sociaux, tu vois ces gens toujours super organisés, qui révisent non-stop, ou qui vivent à 200 à l’heure entre voyages et soirées. Mais ce que tu ne sais pas, c’est que derrière ces stories parfaitement calibrées, il y a des creux, des baisses de régime, des moments où la motivation et l’énergie flanchent.
La motivation, c’est comme une plante : elle a besoin d’attention, de pauses, de renouvellement : on ne peut pas l’arroser tout le temps, on doit aussi parfois, la laisser pousser.
Donc trouve ta vraie raison, découpe ton parcours, varie tes méthodes, écoute-toi quand tu faiblis, et entoure-toi bien.
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